jeudi 11 mars 2010

J+45

Bonjour,

comment allez vous les inuits??
Ici ça souffle le chaud et le froid depuis une semaine. Chaud toute la journée puis vers 17h pile poile quand je finis le travail ça pleut comme zébu qui pisse!
Autant vous dire que c'est râpé pour le tennis...


Mon cher Louison,

arrête un peu les coloriages et viens visiter avec moi ces beaux parcs remplis d'animaux poilus, lisses, écaillés, râpeux, petits, grands, discrets, bruyants...
Nous avons pris la route il y a 2 semaines pour croc farm, la ferme des crocrodiles.
à notre arrivée nous avons pénétré dans une pièce sombre et humide toute peinte en jaune et nous avons découvert différentes espèces de caméléons mais pour ne pas les réveillés je n'ai pas pris de photo. Ils sont marrants avec leur démarche saccadée hésitant entre avancer et reculer, et leurs yeux qui bougent dans tous les sens. Un qui scie du bois l'autre qui joue au foot!
Sortis de la pièce, nous avons continué notre route direction les crocodiles (tu te souviens de comment on fait le crocodile avec les mains...).
Nous avons traversé un petit pont et sommes arrivés sur une petite île au milieu d'un petit lac pour assisté à leur déjeuné.
Je ne vais pas te mentir, ils ne mangent pas des corn flakes mais de croustillants zébu spécialement préparés par le chef cuisinier croco. ça fait chlurp sous la dent et vu leur entrain ça a du leur plaire.
Mais après avoir aussi bien mangé on les a vus prendre leurs oreillers fait en pierre et s'endormir tout comme toi pour la sieste, rejoignant le pays verdoyant des zébus dodus....



Au cours de notre visite, on a rencontré le chef des lieux, le patriarche, , le Brad Pitt des marécages, le parrain... autrement dit le mâle reproducteur: le croco albinos!!
Qu'à t-il de plus que les autres? Ben il est blanc et c'est très rare mais on se demande encore ce qu'elle lui trouve les crocodillette...



La suite de notre parcours nous a emmené dans les bras de doux et placides lémuriens.
accrochés à leurs branches, nous les avons regardés et même nourris de pains tartinés de miel, quels gourmands!!




Ainsi c'est déroulé cette première ballade.

la semaine suivante nous a amené dans la jungle Madagascarienne, le pays des insectes, des boas et des indris indris les plus grands lémuriens présents sur l'île.
Un guide nous a accompagné pour ne pas se perdre et aussi pour nous expliquer, nous montré et nous faire découvrir les richesses d'une des dernières forêts de l'île.
Il faisait chaud et humide( comme souvent!!). Les arbres nous bouchaient la lumière, nous donnant l'impression d'être dans une cabane faite de bois et de feuilles (original) à ceci près que l'homme n'y était pour rien.



Au détour d'un petit pont nous avons aperçu dans les branches un petit serpent.
Petit mais très dangereux du fait d'une queue extrêmement résistance. Ce serpent ce met en haut des arbres et se laisse tomber sur ses proies, queue en avant (sans mauvais jeux de mots). Comme au ski, dans la jungle, vaut mieux mettre un casque! hein Louison!!

le long du chemin, on s'est régalé de goyave et de petites baies qui tant au niveau de la couleur, ressemblaient à nos myrtilles. Mais on trouve aussi de la quinine une sorte de fougère qui permet de soigner le paludisme, et d'autres plantes médicinales dont dépendent nombres de Malgaches fautes d'argent pour aller à la pharmacie.

Au détour d'un virage, nous parvient le son étrange du cri des indris. enfin un de leur cri car il existe celui pour les prédateurs, celui pour délimiter leur territoire auprès des autres groupes d'indris et celui de l'amour.
Nous approchions, mais bien qu'il soit proche la forêt nous en séparait.
Guidés par les oreilles et par le guide, nous nous enfoncions plus profondément.

On découvrit ainsi d'autres espèces surprenantes telles que les scarabées girafes dont raffole les japonais



et un phasme d'une dizaine de centimètres, fait de piquant et qui émet un son strident quand il se sent agressé.



Enfin, nous touchions au but. les indris. Nous avons eu la chance d'observer tout un groupe. nous les avons suivis quelques minutes. eux se déplaçaient d'arbres en arbres en faisant des sauts de plusieurs mètres, nous de branches dans la figure et glissades en tout genre.
on a même eu la chance d'observer une mère et son petit de 8 mois.



Sur le chemin du retour nous fîmes la connaissance des termites et de leur termitières énormes toute noire, molle à l'extérieure et dure à l'intérieur (un chocolat malgache quoi!!), d'un scolopendre qui se met en boule au moindre contact (sisisisi on a essayé) et pour finir l'araignée sur le gateau.
en rouge et noire..... velue et d'une 15aine de cm alors qu'elle est jeune nous a dit le guide!!!



Voilà mon cher Louison, toi le fan des animaux j'espère que ça t'aura plu.

Les indris t'attendent
les araignées tissent des toiles
les crocodiles patientes
que tu viennes les voir

mardi 2 mars 2010

J+36

Bonjour tout le monde,

Je vais essayé de continuer mon récit entamé il y a de ça plusieurs jours.

Arrivé à Mahajunga on a pris quelques photos face à la mer, avec les bateaux...
Puis on a rejoint notre hôtel, tenu par la sœur d'Emma et son mari vazah que je remercie chaleureusement.
sur la route, devrait-je dire le chemin plein de boue où faut éviter les ornières, on a croisé nos premiers Pousse-pousse une spécialité locale comme les fruits de mer.
Et arrivé, le sentiment qui disait: "merde, mais où est-ce qu'Emma nous emmène? ça sent le plan galère et les toilettes format tranchées"; fit place à celui:" houa trop classe la piscine. trop la classe la chambre avec moustiquaires. trop classe l'apéro mojito, trop classe...."

premier réflexe, j'enfile mon maillot de bain, rip curl,coutures soudées pour éviter les irritations, tissu hydrophobe et joli en plus! (merci Gaelle...) pour aller piquer une tête et me refroidir. Mais hélas l'eau était à 30°C, c'est comme passé au bain-marie après être passé au four!!autant vous dire que je n'ai pas eu le moindre problème pour passer l'étape testiculaire (pas comme en Bretagne, à bon entendeur...).

Ensuite est venu l'heure du repas et là:" trop classe le repas!!!
Gambas, crabes, poissons , riz, pâtes... pour 15 personnes sauf qu'on était 4.
J'ai dit au revoir à mon corps d'athlète et dit bonjour à la bouée sachant qu'à la mer vaut mieux savoir flotté.

Je me suis levé le lendemain à 6h30 après une nuit caniculaire où j'ai plus transpiré qu'au sauna.
Premier réflexe, j'ai enfilé mon maillot de bain, rip curl,coutures so...... et je suis allé piquer une tête.
Puis, on est partie voir cette mer.
Je ne passerai pas de heures dessus car j'essaye d'envoyer une vidéo où y'a des photos de cette journée et de tout le périple.
Bref juste 2-3 informations: eau à 33°C, température à l'ombre de 44°C, seul vazah.
sur le chemin du retour de la plage, on s'est fait nettoyé la voiture en passant une rivière, par un petit gamin qui attendait là avec son seau que des voitures passent. à croire que c'est lui qui a remplies de boues le chemin!! (satané)
puis on a acheté des mangues et des noix de coco fraiche qu'on a bu à la paille dans la voiture( vraiment le truc à touristes ça!!)
on est ensuite vite retourné en ville acheter de la biafine parce mes épaules étaient plus rouge que le crabe mangé la veille.

Le soir on a assisté a une fête d'école avec des enfants de primaires et de collèges.
J'ai pas osé danser de honte. j'aurai eu l'air d'un manchot unijambiste comparé à eux.
s'en est d'ailleurs frappant tellement ils dansent bien, du grand collégien, au petit qui a dû enseigner des chorégraphies au feu michel jackson.
la soirée finie on est allé se promener au front de mer le lieu où toute la ville se retrouve, on a fait du pousse-pousse et manger des brochettes de thons le tout aux sons des scooter chevauchées par les jeunes puceaux sauvages.

Le lendemain rebelotte: 6h30, maillot, baignade, voiture mais là ce fut pour rentré et la fatigue aidant j'ai cédé ma place de chauffeur au vrai chauffeur.
Et là ce fut une symphonie de coups de klaxon, à croire qu'il avait pas eu sa dose du week end.
et que je klaxon pour les gens au bord de la route, pour les zébus, les chiens et même pour rien c'est dire si il était en manque.
J'ai cru qu'il allait utiliser tout mon forfait!!

Il a ensuite cédé sa place et j'ai fini le trajet jusqu'au milieu de la nuit( 21h ici!)

Voilà,

J'ai oublier certainement beaucoup de choses, importantes qui plus est mais bon je viens de ma taper une journée de dissection d'un cochon pour récupérer de charmants petit kyste alors je vous prie de m'en excuser.

salutation distinguées.